Edmundo Gómez Mango
JUAN GELMAN ET L'APPEL DES DISPARUS
L'AUTEUR

Edmundo Gómez Mango est né à Montevideo, Uruguay, en 1940. Membre de l'Association psychanalytique de France. Il réside à Paris. Il a été chef de clinique psychiatrique à la Faculté de médecine de Montevideo, et professeur de littérature générale à l'école normale (Instituto Artigas) de cette ville, où il traduit Les Fleurs du mal en espagnol. Il est l'auteur de La Place des Mères (Paris, Gallimard, « Connaissance de l'inconscient », 1999) titre qui rend hommage aux emblématiques mères de la Place de Mai. Il publie de nombreux rticles dans la Nouvelle Revue de psychanalyse et collabore aux revues Enfance, Confrontations, Palinure, Revue Française de Psychanalyse, Intersignes, Nouvelle Revue de psychanalyse, Psychanalyse à l'Université. Il est membre du comité de rédaction de f.a. (Le fait de l'analyse). Il est membre titulaire de l'Association psychanalytique de France.

BIBLIOGRAPHIE

Introduction et notes Lettres de ma cellule, G. A. Bécquer, rimes, légendes et autres pages Jorge Albistur, coord., Montevideo, Banda Oriental, 1969.
Charles Baudelaire, Les fleurs du mal. Traduction, sélection et commentaires d'E. G. M., Montevideo, Banda Oriental, 1970.
Construction et langage chez Alejo Carpentier (de "Les pas perdus" et "Le siècle des lumières"), Montevideo, Fundación de Cultura Universitaria, 1974.
Vie et mort dans l'écriture : littérature et psychanalyses, Montevideo, Trilce, 1999.
La Place des Mères, Paris, Gallimard, 1999, « Connaissance de l'inconscient".

LE LIVRE

La poésie de Juan Gelman et l'appel des disparus est le texte de la conférence qu'Edmundo Gómez Mango, invité par l'Association ¿Dónde Estân? (Où sont-ils ?) a donné pour la commémoration du premier anniversaire de l'apparition de la petite fille du poète.
C'est en écoutant les poèmes lus par Juan Gelman le lendemain de la rencontre avec sa petite-fille - née en captivité à Montevideo et disparue durant 23 ans - qu'Edmundo Gómez Mango éprouve la nécessité de rendre compte de l'importance politique et symbolique de la longue lutte du poète argentin pour retrouver la fille de son fils assassiné, retrouvé treize ans plus tard dans un fût rempli de sable et de ciment.
Ce texte est une analyse des rapports de la poésie du poète Juan Gelman avec sa quête sans relâche dans la recherche de sa petite-fille.
« Nous savons, dit-il, que la tristesse nous rend muets, que la douleur nous laisse sans voix et sans paroles, que souvent la peine ne peut s'exprimer que par la lamentation ou par le cri. Dans la tristesse d'âme profonde, dans la mélancolie, le langage s'écroule. Comment, alors, la tristesse parvient-elle à la parole ? Comment le verbe poétique s'approprie-t-il la lamentation et la transporte-t-il jusqu'au chant ? Comment la tristesse du deuil, de la séparation, de l'exil, inspire-t-elle le verbe et fait-elle de lui une parole poétique ? ».

Neuvième volume de la collection

LE TEMPS DU RÊVE

48 pages - broché - 10 € TTC
ISBN 2-910796-12-4

EN LIBRAIRIE MARS - AVRIL 2002