«De façon absurde, on continue de classer Maslíah dans la catégorie humour, avec le roman 'comiques', en même temps que l'on ne considère pas César Aira comme un "auteur comique" (...) Ses aspirations en finissent toujours avec tout. Dans ce sens, il est l'exemple le plus extrême de la liberté exécutrice et imaginative», a écrit dans le journal «Clarín» le critique, poète et narrateur Guillermo Piro dans son compte rendu de Servicio de habitación, le roman le plus récent de Maslíah, qui «écrit des romans comme on chante sous la douche (parce qu') il ne pense pas qu'il faille accabler les romans avec des excès de descriptions».
Appliquée aux nouvelles, cette attitude se traduit en rapides développements où les jeux de langage et les défis que Leo Maslíah s'impose conduisent à des pointes surprenantes, comme cela arrive dans chacun des textes contenus dans ce volume.
Si le ton satirique et humoristique dans lequel ils sont écrits est indiscutable, le lecteur averti trouvera des échos de la littérature la plus pure: Macedonio Fernández, Oliverio Girondo et le génial et maintenant retrouvé Bonino, n'auraient pas de problèmes à signer quelques unes de ces pages qui sont pourtant de l'authentique Maslíah 18 carats.
(© 2003, Ediciones de la Flor - Buenos Aires)