Comme a écrit Gabriel Sánchez Sorondo à propos de Ositos, «l'imbattable ridicule sans fioriture est le lien que Maslíah – dans l'ombre, comme toujours – donne aux formes physiques, aux postures des personnages (ainsi qu'à leurs noms) et même à la langue en général, en faisant tout trébucher, s'emmêler et recréer la fatalité la plus grotesque possible».
Ces traits, qui peuvent s'attribuer avec justice à sa narration et aux paroles de ses chansons, débordent dans les pièces de théâtre qui constituent ce volume.
S'il est vrai que ses nouvelles et ses romans contiennent des dialogues qui peuvent parfaitement être portés à la scène comme des "pas de comédie", dans ce cas, il s'agit de pièces très amusantes spécialement conçues pour être représentées. Dans de nombreux cas, elles l'ont été en Uruguay et en Argentine, parfois dirigées ou interprétées par le multiforme Leo.
En les lisant, sans acteurs pour intermédiaires, le rire surgit presque sans pauses, mais ne permet pas d'oublier qu'en définitive, l'auteur l'utilise pour «châtier de mauvaises habitudes».
(© 1998, Ediciones de la Flor - Buenos Aires)