Après Ne joue pas avec le feu parce que tu pourrais l'éteindre et
Télécomédie et autre théâtrucs, ceci est le troisième volume
qui compile les textes de Leo Maslíah écrits pour être représentés: la plupart
d'entre eux l'ont été, parfois sous sa direction et avec son intervention personnelle en tant
qu'acteur.
Beaucoup de ces pièces théâtrales (qui peuvent être lues comme des récits dialogués, semblables à beaucoup de ceux qui apparaissent dans les romans et les nouvelles de l'auteur) ont en commun avec ceux des autres volumes des caractéristiques à partir desquelles plusieurs commentateurs se sont empressés de parler de « théâtre de l'absurde », catégorisation incorrecte parce que, comme le signale l'auteur dans une interview, « la littérature ne se base pas sur des axiomes et ne construit pas non plus avec des inférences de quelque classe que ce soi (...) (ce qui s'écrit) peut servir plus ou moins bien dans son contexte, selon ce qu'on en attend. Si tu écris « je peux écrire les vers les plus tristes ce soir », aucune loi logique ne t'oblige à poursuivre en écrivant par exemple « la nuit est étoilé » plutôt que » mais je vais choisir décrire un traité de mécanique des fluides ». Il ne s'agit pas d'absurde ou de cohérence, on peut simplement écrire des choses différentes dans un cas ou dans l'autre. Certaines de celles-ci, pour quelques lecteurs, sont plus attendues ou vraisemblables que d'autres. Alors, il les croit, littéralement ou comme représentation transfigurée de la réalité. Quand elles lui semblent invraisemblables, en revance, il les classe comme absurdes. Mais c'est mal. Comme de mélanger les torchons et les serviettes.
Beaucoup de ces pièces théâtrales (qui peuvent être lues comme des récits dialogués, semblables à beaucoup de ceux qui apparaissent dans les romans et les nouvelles de l'auteur) ont en commun avec ceux des autres volumes des caractéristiques à partir desquelles plusieurs commentateurs se sont empressés de parler de « théâtre de l'absurde », catégorisation incorrecte parce que, comme le signale l'auteur dans une interview, « la littérature ne se base pas sur des axiomes et ne construit pas non plus avec des inférences de quelque classe que ce soi (...) (ce qui s'écrit) peut servir plus ou moins bien dans son contexte, selon ce qu'on en attend. Si tu écris « je peux écrire les vers les plus tristes ce soir », aucune loi logique ne t'oblige à poursuivre en écrivant par exemple « la nuit est étoilé » plutôt que » mais je vais choisir décrire un traité de mécanique des fluides ». Il ne s'agit pas d'absurde ou de cohérence, on peut simplement écrire des choses différentes dans un cas ou dans l'autre. Certaines de celles-ci, pour quelques lecteurs, sont plus attendues ou vraisemblables que d'autres. Alors, il les croit, littéralement ou comme représentation transfigurée de la réalité. Quand elles lui semblent invraisemblables, en revance, il les classe comme absurdes. Mais c'est mal. Comme de mélanger les torchons et les serviettes.
(© 2006, Ediciones de la Flor - Buenos Aires)
